27 Déc, 2024

Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau

Synopsis

Un chat se réveille dans un univers envahi par l’eau où toute vie humaine semble avoir disparu. Il trouve refuge sur un bateau avec un groupe d’autres animaux. Mais s’entendre avec eux s’avère un défi encore plus grand que de surmonter sa peur de l’eau ! Tous devront désormais apprendre à surmonter leurs différences et à s’adapter au nouveau monde qui s’impose à eux.

Flow, le chat qui n'avait plus peur de l'eau

Informations

Par Gints Zilbalodis

Sortie en 2024

Casting

Dessin animé

Mon Commentaire

Coproduction émanant de studios d’animation européens (de Lettonie, Belgique et France), ‘Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau’ est un dessin animé qui a été présenté au Festival de Cannes et a déjà raflé de nombreux prix, notamment au Festival d’Annecy. L’histoire est celle d’un chat, Flow, pris comme ses congénères et les autres animaux au dépourvu dans un déluge d’eau, alors que toute trace de civilisation humaine a disparu. Pendant que des eaux en furie ravagent tout sur leur passage, Flow fuit comme il peut et trouve refuge à bord d’un bateau avec un petit groupe d’autres animaux disparates. Mais dans un espace restreint, il n’est pas facile de cohabiter, sans compter qu’il va falloir pour Flow vaincre sa peur de l’eau et apprendre à vivre dans ce tout nouvel environnement. Ce film fait irrémédiablement penser à une nouvelle version de l’Arche de Noé, mais instille un certain nombre de réflexions sur le risque de l’indépendance à tout prix et à l’inverse, la nécessité de s’entraider quel qu’en soit le coût pour réussir à subsister face à l’adversité. Il faut savoir que ce film, réalisé par ordinateur, émane de studios qui ne travaillaient auparavant que pour le jeu vidéo. Il en résulte des décors d’une beauté incroyable tant ils ressemblent à des paysages authentiques, qu’il s’agisse de sites construits ou du milieu aquatique, forcément très présent. A contrario, la représentation des personnages est assez grossière car très pixellisée et manque donc d’authenticité notamment au niveau du pelage, surtout en ce qui concerne les chiens et les animaux côtoyés par le chat Flow. L’autre bonne idée est d’avoir choisi de ne pas faire parler les personnages, leurs attitudes et les cris d’animaux respectifs suffisant à transmettre leurs émotions et leurs éléments de communication, soulignés par une bande originale elle-aussi très belle.

Même si le scénario n’est pas tout à fait clair, notamment en fin de parcours, il est indéniable de dire qu’on a vécu un moment d’immersion totale auprès de Flow, ce chat valeureux, dont l’action semble agir comme la preuve supplémentaire de la nécessité de rester solidaire et d’acceptation de l’autre.

Un film au visionnage donc pas uniquement réservé aux plus jeunes !