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Chronique de travaux annoncés



Voici venir la fin de l’année, une année 2024 bien riche en évènements de toutes sortes, aussi bien du côté sportif que politique.

 Côté cinéma, il semble que les réalisateurs français se soient taillé la part du lion avec plusieurs films qui ont emporté l’adhésion du public, que ce soit avec ‘un p’tit truc en plus’ d’Artus, ‘Le comte de Monte Cristo’ de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, ou encore ‘L’amour ouf’ de Gilles Lellouche- film toujours en exploitation-, tous trois dans le Top 10, qui ont attiré plus de 5 millions de spectateurs…quand même ! Et le film ‘En fanfare’ dont la critique est publiée ici risque de venir compléter le tableau !




 

Mais nous y reviendrons prochainement pour un petit bilan d’une année d’un GRAND cru, ne serait-ce que lorsqu’on voit la richesse et la qualité de tous ces films présentés cette année au festival de Cannes.


Du côté de ‘Bobines et Papyrus’, cette fin d’année va être celle d’une refonte du site internet qui, comme vous avez dû le constater commence à défaillir sérieusement sur les versions smartphones et ordinateurs…Je tenais à vous présenter mes excuses pour les désagréments rencontrés !



Et puis comme cette chronique constitue souvent également l’occasion des hommages et de la rubrique nécrologique, nous ne pouvions pas y inclure d’une part la disparition à 80 ans de Jim Abrahams, célèbre réalisateur américain à l’origine des comédies déjantées des années 80 comme ‘Y a-t-il un pilote dans l’avion ?’ ou ‘Top secret’.



Last but not least, le monde du théâtre et du cinéma français s’est endeuillé cette semaine avec la disparition à 75 ans d’un grand acteur, Niels Arestrup, des suites d’une longue maladie…Niels Arestrup occupait une place à part dans ce milieu, d’abord en raison de ses origines franco-danoises, et ses activités multiples : il a été tour à tour acteur, réalisateur, scénariste, directeur de théâtre, metteur en scène et producteur. Côté cinéma, même s’il avait tourné une trentaine de films auparavant, c’est en 2005 que son statut d’acteur incontournable s’est confirmé, dans le film inoubliable de Jacques Audiard ‘De battre mon cœur s’est arrêté’, où il incarne le père violent de Romain Duris. Mais c'est probablement dans "Un Prophète" (2009) du même réalisateur qu'il entérine ce statut. Ces deux rôles lui vaudront chacun un César du meilleur second rôle, auquel viendra s’en ajouter un troisième en 2014, pour sa performance certes moins dramatique dans la comédie de Bertrand Tavernier ‘Quai d’Orsay’. On l’a retrouvé à de multiples occasions par la suite, notamment dans le génial ‘Au revoir là-haut’ d’Albert Dupontel.



Côté théâtre, il a été récompensé par un Molière en 2020 pour son rôle dans ‘Rouge’, la pièce de John Logan.


Si tout le milieu s’accorde sur ses indéniables talents d’acteur, des voix s’élèvent en revanche pour signaler aussi son profil violent, notamment avec les femmes, comme l’évoquent les controverses de 1979 avec Miou-Miou sur le tournage de ‘La dérobade’, ou encore avec Isabelle Adjani sur les planches en 1983 lors de la pièce Mademoiselle Julie, cette dernière ayant quitté la pièce par suite de la gifle qu’il lui a administrée. Autre plainte, celle de Myriam Boyer en 1996, qui touchera des indemnités de dédommagement à la suite des violences que Niels Arestrup lui a infligées.




RIP

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