top of page

Casting : 

Julie Delpy

Sandrine Kiberlain

Laurent Lafitte

Ziad Bakri

Jean-Charles Clichet

India Hair

Dalia Naous

Mathieu Demy

Synopsis

A Paimpont, l’harmonie règne : parmi les habitants, il y a Joëlle - l’institutrice donneuse de leçons, Anne – la propriétaire de la supérette portée sur l’apéro, Hervé – le plombier alsacien plus breton que les Bretons, ou encore Johnny – le garde-champêtre fan de… Johnny. Dans un grand élan de solidarité, ils acceptent avec enthousiasme de voter l’accueil de réfugiés ukrainiens. Sauf que les réfugiés qui débarquent ne sont pas ukrainiens… mais syriens ! Et certains, dans ce charmant petit village breton, ne voient pas l’arrivée de leurs nouveaux voisins d’un très bon œil. Alors, au bout du compte, c’est qui les barbares ?

Mon commentaire :

‘Les barbares’, le nouveau long métrage de Julie Delpy est une comédie à la base sans prétentions, mais qui a l’avantage de montrer de façon incisive comment réagit un microcosme face à l’arrivée de migrants…Enfin, pas n’importe quels migrants ! Preuve en est du changement de comportement d’un grand nombre des habitants du petit bourg breton de Paimpont, lorsqu’ils apprennent qu’ils vont devoir accueillir une famille de Syriens en lieu et place de réfugiés ukrainiens qui étaient attendus avec impatience. Bien que Joëlle (Julie Delpy), l’institutrice au grand cœur, se batte pour que l’installation de la famille syrienne se passe au mieux, elle est vite confrontée au bouleversement de l’harmonie qui semblait régner dans le village, composée de personnalités au caractère bien trempé…

Au bout du compte, entre autochtones et étrangers, on arrive à se demander pour finir quel est le peuple qui fait preuve de plus de barbarisme…

Avec ‘Les Barbares’, Julie Delpy nous propose donc une comédie sur le vivre ensemble qui n’échappe pas aux clichés voire à la caricature. Mais son propos est sauvé par une interprétation hors pair des comédiens incarnant les seconds rôles (Laurent Lafitte, Sandrine Kiberlain, Mathieu Demy, India Hair, Jean-Charles Clichet…) qui apportent de la matière à un scénario un peu trop prévisible et gentillet. Résultat : on se retrouve à sourire souvent devant cette fable qui malgré tout saisit bien toutes les nuances de rapports qui peuvent s’installer entre des Français du cru et une famille de réfugiés qui a échappé à la guerre et à des conditions de détention terribles avant de pouvoir émigrer. Une envie d’accueil qu’on pourrait qualifier d’être à géométrie variable, qui néanmoins donne une bonne vision de ce que peuvent être racisme et sectarisme.

Ma note :    14/20
bottom of page