24 Fév, 2025

When the light breaks (Ljosbrot)

Synopsis

Le jour se lève sur une longue journée d’été en Islande. D’un coucher de soleil à l’autre, Una une jeune étudiante en art, rencontre l’amour, l’amitié, le chagrin et la beauté.

 

When the light breaks (Ljosbrot)

Informations

Par Rúnar Rúnarsson

Sortie en 2024

Casting

  • Elin Hall
  • Mikael Kaaber
  • Katla Njásldóttir
  • Baldur Einarsson
  • Gunnar Hrafn Kristjánsson
  • Ägüst Örn B. Wigum

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Sélection Cannes 2024 Un Certain Regard Film d’ouverture

Dans son nouveau film « when the light breaks », le réalisateur islandais Rúnar Rúnarsson nous emmène dans son pays, à la rencontre d’Uni (Elin Hall) et de Diddi (Baldur Einarsson), son petit ami lui aussi étudiant en art, qui a enfin décidé de rompre avec Klara (Katla Njásldóttir). Les deux amoureux qu’on découvre de dos face à l’océan semblent promis à un avenir lumineux lorsque le soleil d’une belle journée d’été se couche au-delà de l’océan. Pourtant, 24 heures plus tard, au même endroit, on n’y retrouve plus que Una, qui vient de traverser successivement le bonheur, l’angoisse, le chagrin, mais qui pourra néanmoins compter sur une amitié indéfectible malgré un non-dit contraint…

Malgré l’existence d’un terrible drame, ce film qui jamais ne tombe dans le pathos nous captive par la peinture de cette jeune fille Uni, au physique fragile mais à la psychologie remarquablement forte alors qu’elle est contrainte de révéler une vérité qui bouleverserait encore davantage l’existence de son groupe d’ami-e-s. Si la totalité du film se déroule sur 24 heures seulement, aux côtés d’Uni on a l’impression que parfois ces heures semblent interminables, surtout quand la nécessité de se taire est impérative. Pourtant, Rúnar Rúnarsson réussit vraiment à nous toucher d’abord parce que comme pour ses films précédents, l’esthétisme est de mise ici encore, alors que tout est tourné en 16mm et en décors naturels. La scène de fin est particulièrement belle et restera longtemps dans nos esprits…

Ensuite, en nous brossant le portrait fragile de Una, son héroïne au look de Jean Seberg, il nous pousse dans une jolie réflexion sur l’expérience humaine et sur tous les éléments qui modèlent la personnalité lors d’une vie, alors qu’Uni est confrontée à l’impossibilité de faire son deuil.

Le film bénéficie aussi d’une bande originale réussie signée Johan Johannesson, laquelle combinée à de superbes images notamment de crépuscules confèrent à ce film dramatique un côté artistique quasi-irréel.

Le verdict

14/20

Voir la bande-annonce

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