Novocaïne

• Jack Quaid
• Amber Midthunder
• Ray Nicholson
• Betty Gabriel
• Matt Walsch
• Lou Beatty Jr
• Evan Hengst
• Conrad Kemp

« Novocaïne », c’est le drôle de surnom donné quand il était collégien à Nate (Jack Quaid), un homme ordinaire, désormais directeur adjoint d’une banque, mais qui souffre d’une maladie génétique : il est totalement insensible à la douleur. Mais lorsque Sherry (Amber Midthunder) est kidnappée au cours d’un hold-up sanglant au sein de son agence, cette absence de douleur est compensée par une force inattendue lorsqu’il s’agit de livrer combat contre les malfaiteurs pour la retrouver.

Les réalisateurs Dan Berk & Robert Olsen nous proposent ici un efficace polar hollywoodien de série B, qui fonctionne surtout grâce à l’humour omniprésent du héros Nate, gauche et timoré à souhait, mais qui ne lâche pas prise pour autant. Cela permet au spectateur d’accepter les innombrables cascades et rebondissements, certes assortis de scènes parfois très violentes au point d’en devenir grand-guignolesques ! Mais on voit que les metteurs en scène s’en sont donné à cœur joie pour précipiter leur héros dans des situations extrêmement fâcheuses qui font parfois penser à celles rencontrées dans les jeux vidéo. Mais soulignons ici que « Novocaïne » se veut être avant tout une comédie, avec une jolie histoire sentimentale émaillée de scènes de bagarre musclées.

Pas un chef d’œuvre du genre, mais un divertissement pas désagréable à découvrir, à condition toutefois de fermer les yeux sur les scènes gore.