Mission Impossible : the Final Reckoning

• Tom Cruise
• Hayley Atwell
• Simon Pegg
• Esai Morales
• Ving Rhames
• Pom Klementieff
• Angela Bassett
• Shea Wigham

Et de 8 ! Deux ans pile après la première partie intitulée « Dead reckoning », voici avec « the final reckoning – enfin ce qui pourrait constituer le tout dernier épisode de la saga, toujours avec Christopher McQuarrie derrière à la caméra, et bien entendu Tom Cruise devant – ainsi que toujours à la coproduction – dans le rôle de l’intrépide et infatigable agent spécial Ethan Hunt.

On avait laissé Hunt, sa femme Grace (Ayley Hatwell) ses amis de l’IMF dont Benji (Simon Pegg), le brillant ingénieur en chef toujours à la pointe de la technologie, perplexes et toujours en quête de moyens pour neutraliser la fameuse arme ultime générée par l’AI, programmée pour anéantir les moyens de défense nucléaire des pays du monde entier, avec le but de répandre sur la terre sa vision biaisée du monde….Nécessité absolue également d’identifier et d’écarter toute personnalité dont les velléités seraient de s’approprier cette arme de destruction de l’humanité, ici l’Ange Noir Gabriel (Esai Moales).

Alors que la première partie avait plutôt séduit par une activité soutenue des cascades de Hunt et ses nombreux déplacements autour du globe qui donnaient du rythme, cette seconde partie propose un rythme beaucoup plus lent, l’atmosphère pesante de la situation étant privilégiée par rapport aux cascades. Bien entendu, Tom Cruise qui est de toutes les prises ou presque, n’hésite pas à jouer de sa personne pour interpréter lui-même des cascades (dans l’incroyable poursuite en avion) ou des tours de force physiques, notamment lors de sa plongée dans une eau glacée pour explorer les fonds abyssaux. Au point peut être de faire perdre de la crédibilité à son personnage qui se joue de tout, des méchants supra intelligents comme des brutes épaisses, ou qui résiste aux diktats des forces naturelles. Trop, c’est sans doute trop pour un seul homme, et pour un film qui finit par lasser

On a l’impression que toutes ces scènes ne servent qu’à cacher les faiblesses d’un scénario un peu trop mince, et à étirer jusqu’à plus soif un film qui aurait mérité d’être un peu plus court ((presque 3 heures au total !)

Mais nul doute que ce 8ème épisode saura trouver son public, surtout si on ignore s’il pourrait y avoir une suite à cette saga si célèbre ! Mais pour moi, même si on ne s’ennuie pas vraiment. « The final reckoning » n’est pas la meilleure illustration. Et puis on aimerait retrouver le talent de l’acteur Tom Cruise dans des rôles tels qu’il en a eus il y a 20-25 ans dans des œuvres plus intimistes.