15 Août, 2024

Le roman de Jim

Synopsis

Aymeric retrouve Florence, une ancienne collègue de travail, au hasard d’une soirée à Saint-Claude dans le Haut-Jura. Elle est enceinte de six mois et célibataire. Quand Jim nait, Aymeric est là. Ils passent de belles années ensemble, jusqu’au jour où Christophe, le père naturel de Jim, débarque… Ça pourrait être le début d’un mélo, c’est aussi le début d’une odyssée de la paternité.

Le roman de Jim

Informations

Par Arnaud & Jean-Marie Larrieu

Sortie en 2024

Casting

Karim Leklou
Laetitia Dosch
Sara Giraudeau
Bertrand Belin
Noée Abita
Andranic Manet
Eol Personne
Suzanne de Baecque

Mon Commentaire

Sélection Cannes Première- Cannes 2024

Le nouveau film co-signé par les frères Larrieu est l’adaptation du roman éponyme de Pierric Bailly, sorti en 2021, l’histoire relative à l’analyse de l’amour paternel. Aymeric (Karim Leklou) vient de sortir de quelques mois de galère l’ayant mené derrière les barreaux. C’est lors d’une soirée par hasard à saint Claude (Jura) qu’il retrouve Florence (Laetitia Dosch), enceinte de six mois et célibataire. Avec sa gentillesse habituelle, Aymeric s’attache et est présent lors de la naissance du petit Jim. Le couple et le petit garçon se sont bien installés dans la région lorsqu’un jour débarque Christophe (Bertrand Belin) le père naturel de Jim. Difficile dès lors pour Aymeric dans ces circonstances de conserver sa place de beau-père, bien que ses liens avec Jim, âgé de 7 ans, soient indéfectibles…

Avec pour toile de fond le splendide écrin naturel du Jura, les frères Larrieu nous proposent un film magnifique de sensibilité mais aussi de pudeur en nous proposant une jolie réflexion sur la place du père dans l’éducation d’un enfant. Le scénario se déroule doucement avec des rebondissements inattendus dans le fonctionnement de ce couple à la base improbable constitué de Florence et d’Aymeric, ouvrant la porte sur les besoins de reconstruction à mesure que la séparation avance. Toute cette tragique histoire est magnifiquement portée par des acteurs fabuleux, en premier lieu par un Karim Leklou tout en rondeur, gentillesse et générosité – on pourrait le voir nommé pour un César-, mais aussi par des personnages secondaires bien écrits, le rôle de Laetitia Dosch en femme écervelée et sans scrupules contrastant parfaitement avec celui de Sara Giraudeau lumineuse et sereine. Bertrand Belin s’avère de son côté plutôt crédible, et pour info a signé la musique de ce très beau mélo doux et plein de subtilité. Un très beau moment à ne pas manquer.