La réparation

• Julia de Nunez
• Julien de Saint Jean
• Clovis Cornillac
• JC Lin
• Louis-Do de Lencquesaing
• Antoine Pelletier
• Anne Azoulay
• Andrzej Seweryn

Film vu en avant première, sortie le 16 avril 2025

On n’avait pas vu de films réalisés par Régis Wargnier depuis plus de 10ans : son dernier long métrage « le temps des aveux » remontant à 2014, on était impatient de retrouver son œil derrière la caméra, mettant entre parenthèses pour l’occasion son action officielle pour la lutte contre le réchauffement climatique. « La réparation » nous emmène entre la France et Taiwan dans une histoire qui tourne autour de la gastronomie, mais surtout traite de rapports fusionnels entre le célèbre chef Paskal Jankovski (Clovis Cornillac) et sa fille de 20 ans Clara (Julia de Nunez), initiée depuis toute petite à la gastronomie. Alors qu’il doit incessamment obtenir sa troisième étoile, Paskal et son second Antoine (Julien de Saint Jean) disparaissent mystérieusement à l’issue d’une partie de chasse. Clara, désorientée de fait, se retrouve seule aux commandes du restaurant, mais deux ans plus tard reçoit une étrange invitation pour Taïwan…

Une chose en certaine : il n’est malheureusement pas nécessaire d’attendre la fin du film pour en deviner les tenants et les aboutissants. Certes la caméra de Régis Wargniez est toujours aussi habile pour filmer avec soin, qu’il s’agisse simplement de la confection de ces plats qui mettent l’eau à la bouche comme des nombreuses prises de vue en Bretagne, au cœur de Taipei ou des escapades dans l’ile. Mais puisqu’on parle cuisine, la mayonnaise ne prend pas : pas assez de mystère, trop d’uniformité dans les différentes scènes où l’émotion ne passe guère. Par ailleurs, il y a beaucoup de jeunes acteurs dans ce film : si on n’a rien à reprocher à Julia de Nunez, ni à Julien de Saint Jean – ni à Clovis Cornillac très crédible dans le rôle de ce chef cuisinier autoritaire- par contre, certains acteurs dans les seconds rôles sont assez médiocres et peu convaincants…Les dialogues français sont également assez simplistes, le montage très -trop- lisse…Bref, pas assez de points d’accroche pour rester passionnés jusqu’à la fin même si le tout se laisse regarder. Plutôt une déception que ce retour qui manque de sel.