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3 Sep, 2025
La guerre des Rose (The Roses)
Synopsis
Ivy et Theo forment un couple parfait à qui tout réussit : des carrières couronnées de succès, un mariage épanoui, des enfants formidables… Mais sous les apparences de cette vie idéale, une tempête se prépare… Alors que la carrière de Theo s’écroule et que celle d’Ivy décolle, leurs ressentiments et leur rivalité jusque-là étouffés vont bientôt exploser.
La guerre des Rose (The Roses)
Informations
Par Jay Roach
Sortie en 2025
Casting
- Benedict Cumberbatch
- Olivia Colman
- Andy Samberg
- Allison Jannay
- Kate McKinnon
- Belinda Bromilow
- Hala Finley
- Delanney Quinn
Mon Commentaire
Cette nouvelle adaptation des ‘Roses’ signée par Jay Roach peut paraître étrange, un peu plus d’un quart de siècle après celle, culte, signée par Danny de Vito, où l’on voyait s’opposer de façon magistrale Michael Douglas et Kathleen Turner. Je ne pense pas que le sentiment mitigé que l’on éprouve cette fois en sortant de la projection soit due aux principaux acteurs protagonistes : Olivia Colman (Ivy) comme Benedict Cumberbatch (Theo) sont deux comédiens hors pair, dont le talent n’est plus à prouver…surtout que cette « guerre des Rose » pourrait s’apparenter à du théâtre filmé, sur fond de décor naturel superbe et d’un huis clos au sein d’une magnifique villa d’architecte à rendre jaloux les personnes les plus riches de la planète.
Pourtant, la mayonnaise ne prend qu’à moitié. Sans doute d’abord parce qu’il s’écoule dans ce film beaucoup trop de temps avant que le règlement de compte en bonne et due forme entre les époux ait lieu…L’inversion des rôles par rapport au premier opus et l’introduction de nouveaux personnages comme celui de la voisine apparemment obsédée sexuelle apportent un peu de nouveauté, mais tout cela semble un peu trop gentillet pour séduire, tout comme la volonté de marquer la différence entre cultures anglaise et américaine… Côté dialogues, les joutes verbales entre Ivy et Theo ne valent pas le cynisme des répliques de la version de Danny de Vito, sans compter une tendance tirant souvent beaucoup plus sur la vulgarité que l’acidité. Résultat : on sourit certes un peu, mais on est bien loin de l’inventivité de l’opus précédent, au point qu’ on a parfois l’impression que la machine tourne à vide …
Le verdict
12/20
Voir la bande-annonce
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