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2 Sep, 2025
Ciudad sin sueño
Synopsis
Toni, un garçon Rom de 15 ans, vit dans le plus grand bidonville illégal d’Europe, en périphérie de Madrid. Fier d’appartenir à sa famille de ferrailleurs, il suit son grand-père partout. Mais à mesure que leur terrain devient la proie des démolisseurs, la famille se divise : lorsque certains choisissent de partir en ville, son grand-père, lui, refuse de quitter leurs terres. Au fil des nuits, Toni doit faire un choix : s’élancer vers un avenir incertain ou s’accrocher au monde de son enfance.…
Ciudad sin sueño
Informations
Par Guillermo Galoe
Sortie en 2025
Casting
- Fernández Gabarre
- Bilal Sedraoui
- Jesus Fernández Silva
- Luis Bertolo
- Felisa Romero Molina
- Pura Salazar
Mon Commentaire
Présenté à Cannes dans le cadre de la semaine de la Critique, ce premier film de Guillermo Galoe nous plonge dans un monde très peu connu, celui du plus grand bidonville illégal d’Europe, installé en périphérie de Madrid, habité essentiellement par des Gitans et des Marocains. Autant dire que tourner un long métrage ici n’a pas été simple à réaliser et a nécessité du temps. Mais le plus intrigant, c’est qu’il ne s’agit pas d’un documentaire, car le film suit la vie de Toni (Fernández Gabarre), un ado de 15 ans, petit fils de ferrailleur qui voit sa famille de déchirer à propos de leur avenir. En effet, avec le développement de la promotion immobilière, le démantèlement du camp approche, avec à la clé un relogement dans des bâtiments neufs dotés de tout le confort moderne, ou l’obligation de partir vers d’autres lieux, comme pour Bilal (Bilal Sedraoui), son copain et complice de toujours…Pour Toni le choix du cœur est celui de rester avec son grand père ferrailleur (Jesus Fernández Silva), qui refuse de quitter sa maison, même si elle est à la limite de l’insalubrité.
Interprété par des acteurs non professionnels, « Ciudad sin sueño »(titre que l’on pourrait traduire par « ville sans sommeil» ) séduit par son côté authentique, montrant effectivement des scènes dures : scènes où des toxicomanes campent dans des pièces sombres à côté de bicoques où habitent des familles composées de plusieurs générations, où le chauffage est absent et l’eau manque souvent, scènes de combats de coq, collectes de débris en tout genre…En 50 ans, les bidonvilles n’ont guère évolué depuis « Affreux, sales et méchants », d’Ettore Scola : tout y est sordide, délabré et l’avenir des plus jeunes n’est pas plus enviable, et de plus ici, il n’y a aucune trace d’humour . Mais le film touche également beaucoup car la vision de ce bidonville passe par le prisme du regard d’un ado meurtri, à qui on retire petit à petit ses repères, et qui refuse d’emblée de se résigner.
Un film certes dur mais refusant le misérabilisme social, mais doté d’une magnifique photographie et qui, malgré son sujet dégage de la poésie et plein d’émotions.
Le verdict
16/20
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