Brésil, 1977. Marcelo, un homme d’une quarantaine d’années fuyant un passé trouble, arrive dans la ville de Recife où le carnaval bat son plein...
2 Mar, 2025
La vie devant moi
Synopsis
En 1942, Tauba, une adolescente pleine d’énergie, échappe de justesse avec ses parents à la rafle du Vel d’Hiv. Un couple, les Dinanceau, leur propose de les cacher provisoirement dans un minuscule débarras de leur immeuble, sous les toits de Paris, le temps que les choses se calment. Malheureusement, ce qui devait être temporaire s’éternise, et la famille s’enfonce dans le silence et l’immobilité. Mais Tauba est une battante, et rien ne l’empêchera de bousculer son destin.
D’après une histoire vraie.
La vie devant moi
Informations
Par Nils Tavernier
Sortie en 2024
Casting
- Guillaume Gallienne
- Violette Guillon
- Sandrine Bonnaire
- Adeline d’Hermy
- Laurent Bateau
- Claude Mathieu
- Rod Paradot
- Bernard Le Coq
Mon Commentaire
« La vie devant moi » s’inspire d’une histoire vraie, celle de Tauba Zylberstein (Violette Guillon), jeune adolescente qui parvient avec ses parents Moshe (Guillaume Gallienne) et Rywka (Adeline d’Hermy) à échapper en juillet 42 à la rafle du Vel d’Hiv. En 1997, Tauba raconte tout l’enchaînement des évènements qui l’ont contrainte avec ses parents à se cacher pendant de longs mois dans une petite pièce prêtée par les Dinanceau (Sandrine Bonnaire et Laurent Bateau) sous les toits de Paris, dans l’attente d’un retour au calme.
Nils Tavernier filme le huis clos de la vie de cette famille juive qui est contrainte jour après jour à ne pas faire de bruit pour éviter tout soupçon sur leur présence. Mais son film ne nous donne guère d’éclairage supplémentaire sur les terribles exactions des Nazis et de la police de Pétain, puisqu’il est illustré très – trop ! – souvent par des images d’archive pléthoriques envahissantes. Du côté de l’interprétation, si on peut saluer celle de Violette Guillon dans le joli rôle de Tauba, ainsi que celle d’Adeline d’Hermy en mère courage, on reste malheureusement déçu par le jeu assez minimaliste de Guillaume Gallienne dont on connait par ailleurs le talent et l’inventivité. Quant aux seconds rôles, hormis celui de Sandrine Bonnaire (Rose Dinanceau) dont la présence ne fait pas de doute, tous les autres se révèlent assez anecdotiques et pas toujours convaincants. Enfin, dans la dernière partie du film, la multiplication des ellipses alourdit malheureusement le tout, ce qui fait de ce film une œuvre qui manque finalement de caractère. Mais il est certes difficile de tenir en haleine le spectateur devant cette réclusion qui durera plus de 700 jours.
Le verdict
12/20
Voir la bande-annonce
Plus de films
Rebuilding
Dans l’Ouest américain, dévasté par des incendies ravageurs, Dusty voit son ranch anéanti par les flammes...
La condition
C’est l’histoire de Céleste, jeune bonne employée chez Victoire et André, en 1908. C’est l’histoire de Victoire, de l’épouse modèle qu’elle ne sait pas être...




