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C’est déjà la rentrée !

Comment on s’en rend compte ? Bien simplement : les jours ont bien diminué, la chaleur a reflué – tant mieux ! -, et puis avec la rentrée, c’est le retour des festivals : Festival du Film Francophone d’Angoulême (du 25 au 30 août), Mostra de Venise (du 27 août au 6 septembre), Festival du Film Américain de Deauville (du 6 au 14 septembre)…pour les plus proches ou les plus connus !

Et les sorties de film ont repris de plus belle, avec quelques perles à découvrir dans les salles obscures de France et de Navarre : « Valeur sentimentale » de Joachim Trier, Grand Prix au festival de Cannes, « Alpha » de Julia Ducournau, « Les Orphelins », d’Olivier Schneider, « Dis pourquoi les choses sont si belles » de Lyne Charlebois, « La guerre des Rose’ nouvelle adaptation 2025, « Le Roi Soleil » de Vincent Maël Cardona (on en entend beaucoup de bien), « Pris au piège » de Darren Oronofsky, « En première ligne » de Pietra Biondina Volpe, « Miroirs n°3» de Christian Petzold, « la femme qui en savait trop », « Fils de », « Chroniques de Haïfa », « la voie du serpent », « connemara » , « Downtown Abbey 3 » , « Sirat », « Renoir », « Regarde », « les Tourmentés », « Nino », « Dalloway »de Yann Gozlan, « l’intérêt d’Adam » pour n’en citer que certains sortis depuis le 20 août dernier. Sans oublier la sortie fin septembre de « Un simple accident » de Jafar Panahi ( Palme d’Or 2025) et bon nombre d’autres sorties alléchantes, « Une bataille après l’autre » de Paul Thomas Anderson (le 24/9) « Chien 51 » de Cédric Gimenez (15/10), « Muganga celui qui soigne » de Marie Hélène Roux (15/10) par exemple, avec, cerise sur le gâteau, « Avatar » n°3 en décembre. L’année 2025 n’est donc pas encore tout à fait perdue !

Il est vrai que l’été n’a pas brillé en termes de films vraiment incontournables, et la chaleur omniprésente sur le territoire a cloué de nombreux spectateurs dans la torpeur malgré l’existence de nombreuses salles climatisées : nombreux cinéphiles sont donc restés chez eux…

Donc décidément un été largement oubliable en termes d’entrées et de films vraiment incontournables, hormis F1 de Joseph Kosinski ( Meilleur nombre d’entrées de Brad Pitt et plus de 3M d’entrées), « Jurassic World- Renaissance » de Gareth Edwards (2,9 M), « Dragons » de Dean Deblois (2,5M) ou pour les plus jeunes, « Bad Guys 2 »…En revanche, les traditionnels gros blockbusters made in US n’ont pas réussi à déplacer les foules, c’est donc plutôt un échec pour les licences Marvel & Co.

Mais l’été a été aussi marqué par la disparition d’un grand artiste non conformiste : Terence Stamp, icône du cinéma britannique, à l’âge de 87 ans, à la filmographie pour le moins riche. Dans sa chronique Cinéma et Littérature , Marie Bregel rappelle :que Terence Stamp est devenu très tôt une icône du cinéma britannique : « il a captivé les spectateurs dès son premier rôle au cinéma en 1962 dans « Billy Budd », film pour lequel il a été nommé pour l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle. Cette performance a lancé une carrière prolifique, où il a su naviguer avec aisance entre les genres ».

Grâce à une facilité déconcertante à se glisser dans des rôles complexes, il a pu séduire aussi bien dans « Billy Budd » de Peter Ustinov (1962),  incarnant un justicier idéaliste, qu’en jouant un inoubliable visiteur divin et charnel de « Théorème » de Pasolini (1968) le criminel mystérieux de « L’Anglais » de Steven Soderbergh (1999) ou encore l’énigmatique Général Zod dans « Superman » de Richard Donner (1978), sans oublier sa prestation géniale de Drag Queen dans « Priscilla, folle du désert » de Stephan Elliott (1994).

On gardera de lui l’image d’un homme brillant à la carrière cinématographique longue et très variée, ainsi que son regard bleu azur envoûtant.

Bonne rentrée à tous !