De l’aéroport de Beauvais à La Défense, accompagné de sa valise à roulettes, Darius traverse à pied campagnes et banlieues pour mener à̀ bien, et sans empreinte carbone, une mystérieuse mission...
16 Nov, 2025
La bonne étoile
Synopsis
France 1940, Jean Chevalin et sa famille vivent dans la misère après que ce dernier a jugé bon de… déserter ! La situation n’est plus tenable. Convaincu que « certains » s’en sortent mieux, Chevalin a une brillante idée : se faire passer pour juifs afin de bénéficier de l’aide des passeurs pour accéder à la zone libre. De malentendus en révélations, il va entrainer sa famille dans ce grand périple qui déconstruira ses préjugés un à un…
La bonne étoile
Informations
Par Pascal Elbé
Sortie en 2025
Casting
- Benoit Poelvoorde
- Audrey Lamy
- Zabou Breitmann
- Pascal Elbé
- Hugo Becker
- Louis Douce Lagorce
- Camille Sagols
- David Talbot
Mon Commentaire
On connaît davantage Pascal Elbé devant la caméra plutôt que derrière. Avec « la bonne étoile » il signe cette fois une comédie qui se déroule durant la seconde guerre mondiale, avec pour thème central les Juifs, dont, en dehors des grandes agglomérations françaises, il arrive qu’on ignore ( ?) le sort face à l’invasion nazie…C’est le cas de la famille de Chevalin, où Jean (Benoît Poelvoorde), un soi-disant magicien raté et couard mais surtout un déserteur de premier ordre qui passe son temps à ruminer une jalousie vis-à-vis du peuple juif, dont il est persuadé qu’il est doué pour échapper à son destin et à se sortir de toutes les situations tragiques. A partir de là, il décide avec sa femme Paulette (Audrey Lamy) et son petit garçon Marcel (Louis Douce Lagorce) de sauter le pas et de réclamer l’identité juive, et accéder grâce à des passeurs, à la zone libre…
Pas simple de parler d’antisémitisme sous couvert d’une comédie, même si on comprend très vite que le trait est forcé – il n’en faut guère à Benoit Poelvoorde pour endosser naturellement le costume d’un rustre benêt raciste et décomplexé…Il y a certes de bonnes idées dans le scénario, notamment le ‘château’ de cette baronne Madeleine (Zabou Breitmann), qui accueille à bras ouverts les officiers nazis pour mieux de servir de couverture à son organisation de résistance pour exfiltrer les familles juives en zone libre …Au point même de faire penser à certaines scènes de « Papy fait de la résistance ». Mais étrangement, le rythme s’essouffle à mesure que la situation de la famille Chevalin devient invraisemblable : même si les quiproquos portent à sourire – merci aux dialogues et aux clichés autour des Juifs – on a l’impression que le côté comique patine, et que subitement Pascal Elbé revient vers un traitement beaucoup plus noir et dramatique, voire larmoyant. Une dénonciation de l’antisémitisme assez lourdingue et finalement pas très convaincante ni très crédible.
Le verdict
11/20
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